La salle de conférence de l’Hôtel Ledger Plaza de Bangui a abrité le lundi 15 septembre 2014 une importante réunion. Présidée par le Dr Christophe Ndoua, Directeur de Cabinet du Ministère de la Santé en lieu et place de Madame la Ministre empêchée, cette réunion visait à valider le Plan de Transition qui devra guider la restauration du système de santé dans les deux prochaines années. On notait à ses côtés la présence du Dr Michel Yao, Représentant de l’OMS en Centrafrique et de Monsieur Mathieu Noirhomme représentant l’AFD.

La cérémonie d’ouverture était ponctuée par deux discours. Dans son allocution, le Dr Yao a retracé le long et difficile chemin parcouru depuis l’enquête sur la disponibilité des ressources et des infrastructures (HeRAMS) et s’est réjoui de l’aboutissement du processus. Il a salué les efforts fournis par le Ministère et l’équipe technique en charge du dossier avant de réitérer l’engagement de l’OMS à poursuite son appui pour la mise en œuvre de ce plan. « Ce plan de transition sectoriel servira de cadre en matière de Planification et de budgétisation pour tous les partenaires techniques et financiers jusqu’à ce qu’il soit possible d’élaborer le nouveau Plan de Développement Sanitaire (PNDSIII) » avait-il ajouté.

Le Directeur de Cabinet en ouvrant la séance a remercié les partenaires pour leurs sollicitudes sans cesse renouvelées. Il s’est félicité de l’opportunité offerte par He RAMS qui a permis l’élaboration du plan intérimaire. « Le plan de transition définit la stratégie du Ministère de la santé et de la Population pour organiser les interventions prioritaire jusqu’en 2016. Il vise à offrir un cadre commun à l’ensemble de partenaires en application à la déclaration de Paris.» avait-il dit.

Le Dr Valentin Goana, Chargé de Mission en matière de PNDS, le Dr Joachim Tembeti, Directeur Général des Services Centraux au Ministère de la Santé et le Dr Péguy Conjugo Batoma, Directrice des Etudes et de la Planification se sont succédé pour parler des grandes articulations du Plan Intérimaire.

Outre le contexte général, l’analyse de la situation a pris en compte l’état de santé de la population, la gouvernance et le leadership et le système de santé. Les défis sont énormes. Avec 30 ans de crises militaro-politiques, le secteur de la santé a été mis à mal. Près d’un millions de personnes déplacées, avec une couverture vaccinale de 28% en PEV de routine (selon les rapports disponible en Juin), un taux de décès maternels parmi les plus élevés au monde : 890 pour 100 000 naissances vivantes.

Les présentations ont laissé la place à une séance de questions et réponses dont la modération était assurée par le Dr Yao, représentant de l’OMS. C’est à 12H30 que le plan de transition a été validé et que la séance a été levée.

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